Des Signaux de Fumée aux Réseaux Sociaux : Une Brève Histoire (Non Exhaustive) de la Communication
La communication est un vaste sujet. On dirait quelque chose d’évident, comme respirer ou critiquer le gouvernement. Mais regardons de plus près. Cela devient complexe. Des hommes des cavernes à votre community manager préféré, l’humain a cherché des moyens sophistiqués de se faire comprendre et de faire du bruit.
Les Balbutiements de la Communication : Quand le Geste Valait Mieux qu’un Long Discours (Enfin, Pas Toujours)
Avant nos tweets et nos stories, il y avait les signaux de fumée. Comme dans les westerns. Les Amérindiens avaient compris que la fumée se voit de loin. Pratique pour dire « Attention ! » ou « On a oublié le sel ! ». Les tambours servaient aussi à passer des messages. Afrique, Nouvelle-Guinée, Amérique du Sud, même combat.
Et avant la fumée, il y avait le langage corporel. Madame Auel, spécialiste des hommes préhistoriques, dit que les Neandertaliens communiquaient avec des gestes. Imaginez : « Mammouth par là-bas ! » ; « Faim ! » Avec des grognements en plus. La finesse ultime.
Du Télégraphe au SMS : L’Ascension Fulgurante de la Technologie Communicative
Faisons un saut dans le temps. Le télégraphe était le premier « radio ». Cela faisait du bruit, mais c’était la première étape. Guglielmo Marconi a envoyé le premier message radio en Morse en 1897. La Grande-Bretagne était déjà à la pointe. En 1906, Reginald Fessenden a transmis la voix par radio.
Avant le télégraphe électrique, il y avait le télégraphe optique. Moins pratique et plus cher. Des tours partout avec des opérateurs pour passer les signaux. Comme les influenceurs aujourd’hui, mais moins bien payés.
Ensuite, il y avait la poste et le télégraphe au XIXe siècle. La poste était lente pour les lettres d’amour et les factures. Le télégraphe était plus rapide mais coûtait cher au mot. Merci à Samuel Morse pour son code développé en 1837.
Modèles, Types et Piliers : Quand la Communication se Met en Théorie (Et Ça Devient Sérieux)
Entrons dans le vif du sujet. Le modèle de communication le plus connu est celui de Shannon-Weaver. Ces deux matheux ont travaillé pendant la Seconde Guerre mondiale sur le téléphone. Leur modèle : source, émetteur, canal, récepteur, destination, et bruit. Le bruit complique la clarté de la communication.
Les types de communication sont simples : visuelle (images), écrite (mots), verbale (oral), et non verbale (gestes). Ces quatre éléments sont essentiels pour l’échange humain.
La communication non-violente (CNV) est idéale pour éviter des drames. Quatre piliers sont remarquables : Observation, Sentiment, Besoin, et Demande. En résumé : OSBD. Pratique en théorie, moins en réunion lorsque votre chef explique sa vision stratégique.
Le modèle de Riley et Riley (1959) est moins populaire que Shannon-Weaver. Mais il est pertinent pour comprendre les niveaux d’influence dans la communication, du macro au micro.
Quant au code de communication, c’est simplement le langage. Il faut un code commun, sinon cela ressemble à parler chinois à un ours polaire.
Objectifs, Courants et Grands Manitous : La Communication Sous Toutes Ses Coutures
L’objectif principal de la communication ? Faire connaître et reconnaître. Information et notoriété sont les deux mamelles de la communication.
Trois courants sont reconnus : le modèle cybernétique (info circulant comme une machine), l’approche empirico-fonctionnaliste (effets des médias sur le public), et la méthode structurale (langue comme système). Cela sert à briller en société.
Les trois grands objectifs d’une stratégie de communication ? Visibilité (être vu), Notoriété (être connu), et Passage à l’action (faire bouger les gens). En résumé, être vu, aimé et faire acheter.
Du Community Management au SMS Marketing : La Communication 2.0 et Ses Joujoux
Les outils modernes de communication sont nombreux. Community management (animer les réseaux sociaux), publicité en ligne (bannières clignotantes), blogs d’entreprise (contenu soporifique), sites web (vitrine indispensable), emailing (spam légal), et newsletters (lettres non lues).
L’outil de communication le plus utilisé ? Le mail. Malgré les annonces de sa mort imminente, il reste là, comme un vieux copain lourd. La newsletter interne est la reine de l’emailing.
L’application de communication la plus utilisée est WhatsApp. Deux milliards d’utilisateurs actifs mensuels l’utilisent pour envoyer des messages et des blagues.
Les canaux de communication incontournables sont variés : réseaux sociaux, e-mailing, SMS marketing, sites web, blogs et médias traditionnels (radio, télé). Un mélange de vieux et de nouveau pour toucher tous les publics.
Les outils traditionnels sont la radio, la presse, l’affichage et le cinéma. La vieille école persiste pour certains et peut sembler ringarde pour d’autres.
Les Figures de Proue : Ceux qui ont Façonné Notre Façon de Communiquer (Et Parfois de Manipuler)
Edward Bernays est un grand oublié. Le premier « spin doctor », un conseiller en communication influent dans les années 1920-1960. Il a manipulateur l’opinion publique.
Marshall Rosenberg est l’homme-girafe de la CNV.
Armand Mattelart a écrit « L’Invention de la communication ».
Roman Jakobson a réfléchi au langage en tant que théoricien de la communication.
Graham Bell, inventeur du téléphone en 1876. Merci Graham ! Sans lui pas de textos à 3h du matin.
Les pionniers de la communication apportent des innovations et des idées changeantes depuis Gutenberg à Steve Jobs.
Divers et Variés : Petites Notes en Vrac sur l’Art Subtil de se Faire Comprendre (Ou Pas)
Parler et communiquer ne sont pas identiques. Parler est s’exprimé. Communiquer signifie mettre en commun. La nuance est subtile mais importante.
Le langage est apparu avec Homo sapiens il y a environ 150 000 ans. Un bébé comparé à l’histoire de la communication.
Les 7 principes de la communication efficace (les 7C) sont : Clair, Concis, Concret, Correct, Cohérent, Complet et Courtois. Une méthode infaillible pour être compris.
Les obstacles à la communication ? Il y en a plusieurs. Donner des conseils non sollicités ou ramener la conversation à soi sont des erreurs courantes.
Notre cerveau gère tout cela. Il analyse les messages, répond et interprète. Respectez-le pour des conversations fluides et éviter les quiproquos.